Adresse postale :
Nuage Vert – Musée mobile Vallée de la Dordogne, Mairie d’Argentat-sur-Dordogne, avenue Pasteur, 19400 Argentat-sur-Dordogne (France)
Lieu de base des collections et des expositions :
Ancienne mairie et bibliothèque – Jardin public d’Argentat-sur-Dordogne
Directrice :
Alexandra Duchêne, tél : 06.12.29.60.97 – contact@nuage-vert.com
Formulaire de contact :
Un poster et une image pour circuler avec traductions. Les idées de défense de notre planète commune (TERRIST) sont développées dans deux livres : Pour une conscience terriste de Laurent Gervereau et Marc Dufumier aux éditions Utopia (2022) et Nous, humains, vivons local-global de Laurent Gervereau publié par Nuage Vert en 2023 (achetable sur lulu.com par carte bancaire)
Ce dessin original à l’encre de Chine sur papier est de François Boucq, grand prix d’Angoulême. Cet artiste –très important et original dessinateur– a exposé à Nuage Vert et donné un ensemble de dessins originaux en 2020 sur les thèmes environnementaux
NUAGE VERT est le lieu référent pour l’ensemble de l’oeuvre de Guy Bodson avec la donation en plusieurs déménagement de ses oeuvres et documentation aboutissant à l’exposition (et le livre) GUY BODSON, SITUATIONNISTE ET PATAPHYSICIEN ou la joie de détourner l’Art. Guy Bodson vint l’inaugurer le 8 octobre 2022. Depuis 1945, ses oeuvres surréalistes, situationnistes ou pataphysiques détournant l’ensemble de l’Art furent montrées. Ci-dessus, la dernière œuvre de Guy Bodson en avril 2024 envoyée à NUAGE VERT : UBU AUX ORAGES. Guy Bodson décède le 21 juillet 2024 (juste après la dixième édition des Rencontres-Promenades « Histoires de Passages »). Cette peinture sur papier Arches est une dérision de nos temps dystopiques. En effet, le professeur de physique au lycée de Rennes Félix-Frédéric Hébert est surnommé par les élèves Père Hébert et moqué en divers surnoms comme Père Ebé. Alfred Jarry en fait un archétype en 1895 sous le nom d’UBU dans la pièce Ubu roi. Ubu devient ainsi l’incarnation intemporelle de la bêtise, de la veulerie et de la cruauté, anticipant le théâtre de l’absurde après 1945. Moins connu : Hébert enseigna la physique 9 ans au lycée de Limoges (de 1868 à 1877). Le futur UBU à Limoges. Il s’intéresse alors aux nuages et est nommé en 1876 président de la commission météorologique de la Haute-Vienne, travaillant spécifiquement sur les orages et échafaudant une thèse sur les « tourbillons de l’atmosphère »
Guy Bodson le 8 octobre 2022 à NUAGE VERT pour l’inauguration de sa seule exposition rétrospective grâce à la donation de ses oeuvres et documentation à NUAGE VERT. Elle est accompagnée d’un livre très complet dirigé par Laurent Gervereau auquel a collaboré Nicolas Surlapierre
Jacques de Loustal, dessinateur et peintre, a composé le jeudi 12 septembre 2023 ce dessin pour Nuage Vert. Il accompagne l’appel de la mer sur lequel Nuage Vert a constitué des collections concernant Jack London, Pierre Loti, Anita Conti avec l’ïle d’Oléron, Alain Gerbault et Georges Simenon quittant Joséphine Baker pour l’île d’Aix. Simenon a en effet la révélation marine en naviguant avec Georges Ducasse entre Aix, Fouras, fort Boyard… Il achète La Ginette puis L’Ostrogoth. Il bourlingue entre côtes et canaux. il achète deux maisons successives près de La Rochelle où il passe 10 ans de sa vie.
Loustal est un auteur qui observe, lie textes et images, lieux et jeux sur le sens, les rêves et le sentiment des paysages
Cela correspond à la fois au travail réalisé pour les livres et expositions EAUX ou Sand, Colette, Baker et Beauvoir ou l’édition d’Histoires de Passages « Argentat-sur-Mer«
Nuage Vert conserve des témoignages, des films mais aussi des objets du quotidien comme ce plateau à fromages sur le barrage du Chastang en Corrèze mis en service en 1951, pièce unique peinte à la main (il y a peu d’objets-souvenirs liés aux barrages). Les barrages ont façonné les paysages du pays d’Argentat (Nuage Vert conserve aussi les dessins de Tanguy Crovisier sur les villages engloutis lors de la construction de ces barrages) et sont des enjeux énergétiques
Affiche originale (grand format : 160×240 cm) du film à succès international d’Yves Allégret en 1956 avec Gérard Philippe en ingénieur sur un barrage hydro-électrique (film tourné au chantier de construction du barrage de Plan d’Amont à Aussois en Savoie). NUAGE VERT a développé un fonds autour des barrages, notamment au cinéma. Celui tourné au barrage de L’Aigle, Lumière d’été de Jean Grémillon avec un scénario de Jacques Prévert, a fait l’objet de plusieurs présentations, dont une au barrage de l’Aigle et dans l’exposition Prévert et le cinéma. Jean Giono avec le livre et le film de 1958 L’Eau vive (pendant la construction du barrage de la Durance) ont été montrés grâce à des pièces originales dans l’exposition et le livre EAUX en 2021 (avec un article de Jacques Mény, président des amis de Giono). LES BARRAGES, MONUMENTS FILMIQUES. Voir les barrages hydro-électriques au cinéma et dans la pop culture présente en 2025 une partie de ces collections sur la culture populaire et les barrages hydro-électriques, qui ont une présence importante au pays d’Argentat et en haute vallée de la Dordogne, en étant une source d’énergie écologique et régulée
NUAGE VERT conserve des collections sur l’histoire du PACIFISME, auquel il a consacré une exposition et un livre collectif important en 2023. Voilà une affiche rare de 1951 pour la réconciliation franco-allemande avec des personnalités majeures : Albert Camus, Paul Claudel, André Gide, René Char, Jean Cocteau, Jules Supervielle… Marianne Oswald est une chanteuse et actrice qui a vécu entre la France et l’Allemagne (s’appelant Sarah Bloch, d’origine juive et fuyant les persécutions), interprétant en 1936 La Chasse à l’enfant de Jacques Prévert et Joseph Kosma (voir les films sur l’enfance maltraitée dans le livre AIR PUR publié par Nuage Vert en 2022). L’acteur Jean Marchat est le compagnon de Marcel Herrand avec lequel il dirige le théâtre des Mathurins
Nuage Vert conserve un fonds important sur l’histoire du dessin de presse depuis le XIXe siècle. Voilà deux exemples d’une série exceptionnelle sur les rapports humains-animaux, le lynx parlementaire ou avocat et la femme-abeille. Ces gravures sont tirées de Scènes de la vie privée et publique des animaux par Jean-Jacques Grandville aquarellées à la main en 1842
Michel Dintrich est un artiste aux talents multiples. Guitariste classique (guitare à 10 cordes), il côtoie chez Barclay Jacques Brel ou Jean Ferrat. Dans les années 1970, il se rapproche des milieux surréalistes et réalise des oeuvres plastiques mêlant onirisme et esprit de magie proche de l’animisme. C’est ainsi qu’il part en Océanie en 1985 chez les Asmat au sud de l’Indonésie dans la province de Papouasie. Il oeuvre entre musique et créations plastiques, entre Paris et Cajarc dans le Lot (où le Cajarband donne des concerts). Michel Dintrich décède en 2020. En 2024, des oeuvres sont prêtées pour l’exposition Merveilleuse utopie de la Maison André Breton à Saint-Cirq-Lapopie. Le 26 juillet 2024, son épouse Carmen Dintrich offre un ensemble de sculptures à Nuage Vert dans l’atelier de Cajarc. Certaines ont figuré dans l’exposition VOYAGE EN GRANDE ZINGUIE. Au pays de l’étrange en 2018 à Concorès dans le Lot. Voilà un fonds précieux d’un personnage atypique qui manie l’humour, l’invention et la gravité (son oeuvre Démon). SURREEL ET MAGIQUE !
Nuage Vert promeut des moments poétiques. Ici, le 23 juillet 2016 (photo Sylvain Golvet pour Nuage Vert), lors des Rencontres-Promenades « Histoires de Passages », l’installation d’André Chabot dans le cimetière de Saint-Bonnet-les-Tours-de-Merle sur le thème des « alliances » (le mains liant les morts et les vivants). André Chabot raconta à cette occasion l’histoire de l’alliance d’Anne, son épouse, présente et si active à ses côtés, sortie d’une grave hospitalisation. Un moment unique. C’est ce thème qui apparaîtra en coeur de livre de Collectionner les tombes en 2023. Il accompagne la donation au Musée Nicéphore Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône d’une création photographique dans les cimetières de la planète depuis les années 1970 (250 000 clichés). Nuage Vert a reçu des collections en donation (dont une sculpture), l’a exposé à plusieurs reprises et publié en 2020 Porcelaines de la mort (avec notamment un texte inédit d’André Stas)
Collectionner les tombes (Lia Pradal – Sylvain Besson – Marie Quéau
– Ambre Charpier) sur l’oeuvre d’André Chabot en 2023 chez Païen avec une « alliance » en coeur de livre
Peinture à l’huile d’un Yanomami en forêt amazonienne par Alika Lindbergh. Nuage Vert conserve un fonds de peintures d’Alika (portraits de Yul Brynner ou Errol Flynn, vues de singes et d’humains, forêt…) et un album précieux de photos prises dans le château du Périgord (Verlhiac) où elle protégeait des singes hurleurs avec son second mari Scott (qui s’installera en forêt amazonienne), fils de l’aviateur Lindbergh. Née Monique Robin à Liège en Belgique, Alika étudie à l’Académie des Beaux-Arts, puis publie chez Plon en 1954 sous le nom de Monique Watteau La Colère végétale, roman fantastique remarqué par André Breton. Toute son oeuvre écrite et peinte est consacrée aux rapports humains-nature. Elle accompagne Yul Brynner ou Orson Welles. Elle épouse en premières noces Bernard Heuvelmans, inventeur de la cryptozoologie (« étude scientifique des animaux cachés, c’est-à-dire des formes animales encore inconnues ») et l’album photo conservé par Nuage Vert le montre hébergé dans le château de Verlhiac à Saint-Chamassy (Périgord). C’est Heuvelmans qui inspire le personnage du yéti à Hergé pour Tintin au Tibet.
Autoportrait de René Moreu en 1993, dessin sur papier intitulé : moi. Nuage Vert a reçu une donation très importante de peintures et dessins de cet artiste entièrement tourné vers la nature, jeune résistant qui crée en 1944 le journal de bande dessinées Vaillant et innove dans les illustrations pour la jeunesse, qui lutte aussi toute sa vie contre la cécité. Un artiste important, indépendant comme Dubuffet ou Miro, faisant l’objet de deux expositions en 2024 : RENE MOREU, handicap et créations entre Pif et Picasso
Tout le travail de Nuage Vert consiste à défendre la biodiversité et la culturodiversité, c’est-à-dire une vision pluraliste des interactions environnementales terrestres dans des évolutions constantes et relatives. Voilà pourquoi Nuage Vert ne saurait défendre qu’une planète, cette planète Terre unique à défendre par celles et ceux qui en sont les habitantes et habitants conscients et solidaires : les terristes. Les idées de défense de notre planète commune (TERRIST) sont développées dans deux livres : Pour une conscience terriste de Laurent Gervereau et Marc Dufumier aux éditions Utopia (2022) et Nous, humains, vivons local-global de Laurent Gervereau publié par Nuage Vert en 2023 (achetable sur lulu.com par carte bancaire). Ce drapeau a été conçu avec une certaine dérision par Laurent Gervereau pour montrer que la seule bannière commune aux humains devrait être celle de la défense de leur planète commune. Il a créé aussi une carte d’engagements pour les terristes, sans aucune intention de créer un parti quelconque mais pour rassembler autour de valeurs communes appliquées avec des variantes suivant les lieux (la culturodiversité)
Deux créations de Mister Local-Global en 2023, déclinables sur tous supports dans ces actions REAGIR qui sont la caractéristique des humains actifs pour la préservation collective et personnelle. Nuage Vert porte cela dans le débat public.
Celui sur les IDIOTS affirme que la vraie bêtise est celle des humains détruisant notre biosphère terrestre. Il fait écho à l’exposition et au livre réalisés en partenariat avec la Maison John et Eugénie Bost en 2024 : Etes-vous idiots ? Devant l’avancée des sociétés du contrôle et du grand hôpital planétaire, NOUS NE SOMMES PAS MALADES MAIS VIVANTS !
Celui sur l’INEXISTENCE marque –à l’ère de l’ubiquité permanente où sa projection virtuelle est plus importante que ses agissements dans sa vision directe– la volonté de ne pas apparaître, de n’être rien ni personne dans le tohu-bohu des réseaux asociaux, du news market et de la déformation médiatique : se déconnecter de la pollution publicitaire et propagandiste pour mieux affirmer ses choix évolutifs ici et là-bas. A l’impératif de se montrer pour être, au selfie permanent, à la construction de son personnage public par écran interposé, à la consommation addictive d’images, au contrôle domestique du numérique, opposer non pas la vérité de soi (qui n’existe pas) mais une recherche évolutive en réseau de dialogue avec son environnement dans un engagement terriste.
Tout cela fait partie des réflexions publiées dans les deux livres de Laurent Gervereau : INEXISTER. Mes vies de terriste en 2022 et Nous, humains, vivons local-global en 2023. Nuage Vert les a édités. C’est la somme de réflexions disséminées dans plus de 100 livres et autres activités rendues publiques. INEXISTER, c’est aussi agir avec les autres inexistantes et inexistants.
Laurent Gervereau a déclaré : « je ne cesse de tenter de me résumer ». Voici un de ces résumés publié sur gervereau.com le 2 mai 2024 par celui qui intervient aussi sous le nom de Mister Local-Global :
Ça pue !…
A force de n’être pas lu, on se répète. Cela interroge nos sociétés des spectateurs-acteurs / spectatrices-actrices, ces sociétés de l’ubiquité où chacune et chacun n’existe que par ses reflets médiatiques. Cela interroge sur ma propre responsabilité dans la non-vente de mes idées, dans le refus de mon auto-promotion.
Voilà pourquoi j’affirme à nouveau qu’une partie des humains agissent contre leurs propres conditions de vie dans l’environnement terrestre. Ils ne sont pas juste Terriennes et Terriens, ils sont Déterriennes et Déterriens, alors que je m’égosille à leur dire qu’ils devraient devenir Terristes, défenseuses et défenseurs d’une planète unique.
Je le fais encore à travers un texte alors que plus rien n’est lu largement au-delà d’un slogan. C’est pourtant le moyen d’expliquer, sans se laisser distraire par l’apparence.
Pourquoi je m’obstine ? Parce que cela fait 50 ans que je défends un point de vue libertaire et écologiste qui me semble adapté aux transformations rapides actuelles.
Eh oui ça pue !… Nous sommes ballotés sans perspectives, entre sociétés du contrôle de plus en plus liberticides où la vie privée n’a plus de sens et à l’inverse des enfermements dans des communautés concurrentes dans un émiettement concurrentiel, source de guerres des sexes, guerre des religions, guerres des pays… Obsédés de nous-mêmes, nous sommes hors-champ dans nos préoccupations et détruisons les lieux mêmes de nos existences –jusqu’à polluer aussi l’espace proche avec des déchets satellitaires et de multiples outils d’espionnage en direct.
Alors, peut-on enfin défendre un point de vue terriste ? Peut-on dire que les humains sont liés à la biosphère et que c’est cet impératif environnemental qui est de fait la racine d’une cause commune avec des solutions locales diverses.
Voilà pourquoi je rappelle encore ce qui fonde cet engagement terriste qui me semble le seul rationnel et le seul intérêt collectif et individuel. Oui nous sommes singuliers-pluriels / singulières-plurielles.
- Prenons conscience que nous vivons local-global et que les activités humaines devraient être structurées de façon locale-globale. Nous vivons dans les ici avec la conscience de l’ailleurs. Il est nécessaire de construire un fédéralisme planétaire chez les humains : décider à chaque strate géographique, locale, régionale, nationale, continentale, planétaire. Quand les pollutions, les médias, les changements climatiques ignorent toute frontière, les humains doivent se structurer en conséquence. Cela permet des attachements à toutes les strates entre intérêt commun terrestre et volonté de défendre la diversité des agissements individuels : des attachements cumulés.
- Prenons conscience que le Progrès est une erreur. C’est une croyance qui promet un état, Le Bonheur, alors que toute vie humaine est relative. J’aime les frigos et les escaliers mécaniques. Je crois aux vertus des vaccins. Désormais nous devons faire constamment des choix rétro-futuro évolutifs car la relativité est notre condition où aucune nouveauté technologique ou idéologie ne forme le Bien. Nous devons donc évaluer, changer, accepter, tester, revenir en arrière ou décider de se lancer dans des innovations.
- Mais au nom de quoi ? D’une harmonie individuelle et collective dans l’environnement. C’est-à-dire des solutions évolutives fondées sur la relativité et les interdépendances avec l’environnement. Prenons conscience de la nécessité d’une philosophie de la relativité, refus de la dichotomie du Bien et du Mal. Cessons de vouloir une vision du monde dogmatique ignorant l’altérité. C’est l’altérité et la diversité des solutions qui caractérise la biodiversité et devrait inspirer les humains.
- Prenons conscience que nous vivons toutes et tous des identités imbriquées (j’aime ma famille mais aussi avec des douleurs, j’aime le rugby mais aussi Tzara et le reggae, j’aime parler français mais aussi le faire bouger et y associer d’autres langues, j’aime le taoïsme mais aussi Elisée Reclus, j’aime l’aligot mais aussi le poisson dans une feuille de bananier à la thaï…). Humains issus d’une longue histoire d’évolutions et de migrations, nous vivons pourtant aujourd’hui l’injonction identitaire. Elle est erronée et insupportable. Non, nous ne pouvons être défini-e par notre sexe quand les passages sont nos réalités. Non, nous ne pouvons être défini-e par nos croyances quand nos existences dépendent des conditions environnementales qui ont des explications scientifiques n’ayant rien à faire avec les croyances. Non, nous ne pouvons être défini-e par notre appartenance sociale et nationale, quand la responsabilité des actes est individuelle et les sociétés traversées de l’ici et de l’ailleurs.
- La relativité n’est pas un relativisme. C’est la conscience éclairée des possibles. Beaucoup de fonctionnements humains ne tiennent que par la résistance des individus (contre l’accumulation exponentielle d’un argent irréel, les autoritarismes religieux ou non…). Prenons conscience que les humains sont soumis à des forces liberticides partout et sont à la porte d’éclatements majeurs, d’un émiettement dystopique. Prenons conscience de l’urgence d’un Pacte commun humain évolutif. A partir d’un fédéralisme planétaire local-global, la définition de valeurs communes basiques est nécessaire. L’acceptation de la démarche scientifique expérimentale et critique devrait former une base de dialogue entre les humains fédérant des personnes aux convictions et modes de vie très divers. Et la recherche de labels devrait en découler pour une éducation pluraliste (EDUCRITIC), permettant de fournir une boussole éducative à tout âge pour se situer dans l’espace et dans le temps, ou de médias du local au global cherchant l’échange des points de vue (PLURI).
- Prenons conscience que nous sommes des milliards d’humains qui peuvent changer soi pour changer la planète en ayant des attitudes pas juste humanistes ou empathiques mais globalement TERRIST. Il s’agit de penser et repenser nos rapports socio-écolo, ceux des humains dans l’environnement et des humains entre eux, obsédés de sociétés pyramidales alors qu’ils sont individus ensemble. C’est bien l’attitude individuelle dans le devenir collectif qui importe. Une mise à nu générale autour des responsabilités qui ignore le pré-pensé, le pré-déterminé, le pré-nommé. Voilà pourquoi il devient urgent de se dire TERRIST, de défendre à la base, sans parti, dans sa vie quotidienne, ce qui est rapidement exposé ici mais que j’ai pu illustrer dans plus de 100 livres ou films ou chansons. Pas de parti, mais un mouvement d’idées qui agit et mène une réflexion sur l’utilisation médiatique et l’INEXISTENCE médiatique et la DEVIRTUALISATION (n’étant pas la déconnexion mais des connexions sélectives).
Aujourd’hui, oui il faut refuser l’inacceptable, les guerres d’un autre âge, les pollutions mercantiles suicidaires, le bourrage de crânes sur le périphérique toxique matraqué qui ignore la vraie centralité des préoccupations.
Ce qui est inacceptable est inacceptable. Donc les humains doivent s’organiser autrement et regarder les vrais enjeux. A défaut, ils subiront les transformations terrestres.
Oui aujourd’hui, seul, je parle aux humains car le seul enjeu qui vaille est de penser le devenir de l’environnement terrestre.
Laurent Gervereau