un petit clin d’oeil à la biodiversité à travers cette planche pédagogique des années 1950-60 des collections de Nuage Vert
L’équipe de Nuage Vert
Président : Laurent Gervereau
Vice-Président-es : Gauthier Azou, Cécile Blatrix, Sophie Mignard
Secrétaire : Hacina Hocine
Secrétaire adjointe : Frédérique Beaud-Narbonne
Trésorier : Fabien Simoneau
Membres : François Albera, Jean-François Beaud, Ugo Broussot, Estelle Domergue, Alexia Guilhe, Marion Lassaigne, Dominique Laurent, Jean-Claude Leygnac, Fabrine Monteil, Jacques Patureau, Emilie Sajot (Lady M)
Membre institutionnel : Sébastien Duchamp (Maire d’Argentat-sur-Dordogne)
Directrice de Nuage Vert : Alexandra Duchêne
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NUAGE VERT
Association Loi 1901 sans but lucratif
Organisme d’intérêt général
Bulletin d’adhésion
Année 2025
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Je souhaite devenir membre de l’association NUAGE VERT, je verse une cotisation annuelle de 8 euros.
Je souhaite faire un don de ___________ euros.
NUAGE VERT a été déclaré Organisme d’intérêt général (habilité à émettre des rescrits fiscaux)
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⃝ Oui ⃝ Non
Date et signature
Bulletin à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante :
Association NUAGE VERT
Mairie d’Argentat-sur-Dordogne
Avenue Pasteur
19400 Argentat-sur-Dordogne
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Conseil scientifique
Président : Laurent Gervereau
Membres : François Albera (professeur historien du cinéma, Université de Lausanne), Anne-Claude Ambroise-Rendu (professeur à l’Université Versailles-Saint Quentin), Etienne Barillier (enseignant, spécialiste de littérature et imaginaire, Limoges), Nicolas Baudelet (Des Lendemains qui Chantent, Tulle), Christoph Becker-Schaum (Archiv Grünes Gedächtnis, Berlin), Nicolas Bel (spécialiste d’agriculture urbaine, Topager), Wladimir Berelowitch (spécialiste de la Russie, professeur à l’université de Genève et Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales), Gilles Béville (Président de l’Association pour le tourisme équitable et solidaire), Laurent Bihl (historien de la caricature), Alexis Blanchet (spécialiste cinéma et jeux vidéos, Université Sorbonne nouvelle-Paris III), Cécile Blatrix (professeure de science politique, directrice de département à AgroParisTech), Gilles Boeuf (spécialiste international de la biodiversité, Président de nombreux conseils scientifiques et ex-Président du Muséum National d’Histoire Naturelle), Michel Bouvet (graphiste, ESAG-Penninghen), Nicole Brenez (théoricienne du cinéma expérimental, professeure à l’Université Sorbonne nouvelle-Paris III), Jean Brousse (économiste et sociologue), Daniel Cérézuelle (Société pour la philosophie de la technique), Gilles Clément (jardinier et paysagiste, professeur à l’Ecole nationale supérieur du paysage et au Collège de France), Ariane Dahan (conservatrice, Maison John et Eugénie Bost, La Force – Dordogne), Marc Deconchat (INRA Toulouse, directeur de recherches « Ecologie des paysages agriforestiers »), Christian Delporte (professeur, Université Versailles-Saint Quentin, Président de la Société pour l’histoire des médias), Alexandra Duchêne (conservatrice de Nuage Vert et directrice des musées départementaux du Lot), Eric Favey (Président de la Ligue de l’Enseignement), Etienne Feher (architecte, directeur d’ABF-lab agence spécialisée en innovation environnementale), Corinne François-Denève (professeure des universités, spécialiste de littérature et théâtre et chanson, Présidente de la Compagnie Benoit Lepecq), Nathalie Frascaria-Lacoste (écologue, Présidente de département à AgroParisTech, Humanité & Biodiversité), Marc-Olivier Gonseth (Directeur, Musée d’ethnographie de Neuchâtel), Pierre-Henri Gouyon (biologiste, professeur au Muséum national d’histoire naturelle), Baptiste Grard (spécialiste de l’agriculture urbaine et des villes végétales), Emmanuel Guigon (Directeur du musée Picasso Barcelone), Françoise Hache-Bissette (spécialiste de la gastronomie, professeure à l’Université Versailles-Saint Quentin, Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines), Quentin Jagorel (haut fonctionnaire et réalisateur, auteur du rapport « Villes-campagnes, pour une cohésion des territoires de la République »), Marc Jeanson (Directeur de l’Herbier national au Museum (MNHN) – Directeur botanique du Jardin Majorelle de Marrakech, Maroc), Hafida Jemni (professeure d’art contemporain d’Afrique, IESA Arts & Culture), Jean Jouberton (chercheur sur les jeux vidéos), Nadia Yala Kisukidi (philosophe, université Paris VIII, Vice-Présidente du Collège International de Philosophie de 2014 à 2016), Marie-Hélène Le Ny (plasticienne photographe), Cédric Lesec (Directeur des relations extérieures, Musée des Confluences, Lyon), Gilles Luneau (écrivain et journaliste, Directeur de globalmagazine.info), Anne Massoni (maître de conférence en histoire médiévale, Université de Limoges), Denis Merveilleau (directeur pédagogique, EPITECH Bordeaux), Sophie Mignard (vice-présidente de Nuage Vert), Fabrine Monteil (membre du bureau de Nuage Vert), Chantal Montellier (présidente du prix Artemisia), Monique Mosser (historienne des jardins, Ecole nationale supérieure du Paysage et Université Paris I Panthéon-Sorbonne), Pascal Ory (membre de l’Académie française), Marc Pallain (mathématicien et photographe), Thierry Paquot (philosophe et essayiste, Institut d’urbanisme de Paris), Jacques Patureau (minéralogiste), Muriel Paucard (Directrice, Médiathèque Xaintrie Val’Dordogne), Corentin Peyrot des Gachons (Directeur du Développement Régional, EPITECH Toulouse), Michel Pierre (écrivain, spécialiste notamment de la bande dessinée), Anna Pravdova (conservatrice, Galerie nationale de Prague), Gilles Ray (journaliste limousin, kinésiologue), Sébastien Repaire (historien de l’écologie, SciencesPo Paris), Séverine Revollet (spécialiste environnement, FAL19), François Robinet (maître de conférences en histoire contemporaine, Université Versailles-Saint Quentin, Directeur du festival Les Médiatiques), Jacques Salles (producteur audiovisuel, GTV), André Stas (écrivain, poète et plasticien, Régent du Collège de ‘Pataphysique), Jean-Michel Teulière (ornithologue, maire de Saint Bonnet-les-Tours-de-Merle), Aurélie Utzeri (conservatrice du Musée du Vivant à AgroParisTech, premier musée international sur l’écologie), Stéphane Vaiedelich (Musée de la Musique – Philarmonie de Paris), Alexis Vrignon (historien de l’écologie, RUCHE – Réseau des Chercheurs en Histoire Environnementale), Kenneth White (écrivain, fondateur de l’Institut International de Géopoétique), Ye Xin (peintre et calligraphe, maître de conférences à l’Université Paris VIII), Estelle Zhong Mengual (SciencesPo Paris)
Signataires en juillet 2017 de l’Accord de coopération « Nuage Vert – Green Cloud, musée mobile Vallée de la Dordogne » : Hubert Arrestier (Président de la Communauté de Communes Xaintrie Val’Dordogne), Pascal Coste (Président du Conseil Départemental de la Corrèze), Philippe Di Folco (Président d’Histoires de Passages), Marc Dufumier (Président de la Fondation René Dumont), Jean-Claude Leygnac (maire d’Argentat-sur-Dordogne)
Voici une pièce unique. Elle est titrée Nuage par le dessinateur Gregory Masurovsky qui la fait tirer à 30 exemplaires sur vélin d’Arches en 1975 et les signe. L’écrivain Michel Butor (un des initiateurs du Nouveau roman avec La Modification en 1957) rédige de façon manuscrite sur chacune des gravures 6 vers différents signés au crayon bleu. Gregory Masurovsky est un artiste venu des Etats-Unis à Paris en 1954. Il croise notamment Julien Alvard (dont il dessine le portrait), créateur du mouvement artistique le « nuagisme ». Nuage Vert conserve aussi un dessin original à l’encre très poétique de Masurovsky, issu de la série Les Chemins de la Vie pour le livre du biologiste Etienne Wolff en 1963 (voir ci-dessous). Nuage Vert les fait figurer dans l’exposition NUAGES, NUAGISME autour des questions du climat comme du mouvement artistique né au temps de la guerre froide et des menaces atomiques
NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !
L’ARGENT A LA VALEUR DE CE QU’ON EN FAIT !
dessin de Dobritz
Vivre n’est déjà pas toujours simple. Alors chacune et chacun se débrouille à sa façon. Pourtant, nous sommes dans un environnement évolutif qui nous contraint. Au lieu de juste s’adapter, on peut vouloir s’intéresser à la façon dont les humains agissent sur leur planète unique, ici et partout. D’où les propositions de Nuage Vert Pour une conscience terriste (titre du livre de Marc Dufumier et Laurent Gervereau en 2022)
LE NUAGE S’ENGAGE
NUAGE VERT est un espace de liberté mais Nuage Vert est aussi le moyen de rassembler autour de convictions terristes (la défense de notre planète Terre commune). Axé sur la biodiversité et la culturodiversité (voir Cécile Blatrix et Laurent Gervereau (dir.), Biodiversité et Culturodiversité. Ne plus séparer nature et culture), Nuage Vert rassemble celles et ceux qui ont compris les enjeux cruciaux des humains dans leur environnement (voir le livre et le film de Laurent Gervereau, T TIME).
PASSER DE TERRIENNES ET TERRIENS A TERRISTES
Plusieurs façons de s’engager : d’abord vivre, vivre au quotidien suivant ces valeurs dans notre univers directement visible et indirectement visible. Ensuite, promouvoir une organisation terriste ici et sur la planète (voir Marc Dufumier et Laurent Gervereau, Pour une conscience terriste), c’est-à-dire pas seulement d’habiter en Terriennes et Terriens mais en vrai actrices et acteurs d’un rapport respectueux et harmonieux des interactions environnementales au sein de notre si précieuse biosphère. NUAGE VERT parle ainsi grâce à toutes ses manifestations variées guidées par l’indépendance d’esprit.
PETITION VISUELLE INTERNATIONALE POUR LE CLIMAT
Conservant le marteau de la COP21 sur le climat à Paris, NUAGE VERT a lancé le 3 décembre 2018 la Pétition visuelle internationale pour le climat. Jean Jouzel est venu à NUAGE VERT le 21 juin 2021 et a écrit dans Les Nuages de Serge.
GROUPEMENT INTERNATIONAL D’ETUDES DES POLLUTIONS (GIEP)
NUAGE VERT défend également la création d’un Groupement international d’études des pollutions (GIEP) sur le modèle du GIEC. En effet, l’impact humain sur la planète est considérable pour l’eau, la terre, l’air et le corps même des êtres vivants (dont ces humains). Il est temps d’étudier et de recenser et de prendre des mesures urgentes coordonnées (voir l’article de Laurent Gervereau dans le journal Le Monde du 14 mai 2023 : « Il serait temps de penser à réserver ses colères, publiques ou privées, à ce qui a du sens »).
UNE CITOYENNETE PLANETAIRE PAR L’EDUCATION CRITIQUE ET DES MEDIAS PLURALISTES
NUAGE VERT s’engage pour la « Résistance des Savoirs », pour promouvoir la démarche expérimentale et évolutive des sciences. NUAGE VERT participe avec la Ligue de l’Enseignement (et le site decryptimages.net) à l’éducation populaire de tous âges et tous milieux. NUAGE VERT défend la mise en place d’un label EDUCRITIC dans l’enseignement pour une boussole éducative critique à partir des savoirs scientifiques et –contre la confusion et la polarisation médiatiques– celle d’un label PLURI liant les médias garantissant le pluralisme des informations et des points de vue. NUAGE VERT éduque ainsi aux images et cherche à donner des repères quand les manipulations deviennent exponentielles au sein de notre guerre mondiale médiatique. NUAGE VERT cherche ainsi à rassembler pour des choix conscients dans l’environnement des humains et la préservation de la biosphère avec des organisations bannissant l’intolérance et les crimes physiques, environnementaux et culturels.
Les 17 points prioritaires pour une SOLIDARITE PLANETAIRE urgente figurent sur ce site (Actions internationales / T TIME !)
Et voici l’ébauche d’une carte pour une nouvelle citoyenneté planétaire qui regarde les vraies priorités :
TT : La Terre dans la Tête !
LES TRACES D’UNE INTERNATIONALE TERRISTE
Laurent Gervereau / Mister Local-Global a posé symboliquement le 25 avril 2025 (jour de la Fête de la Libération en Italie) à Cosio di Arroscia devant la maison de Piero Simondo et dans le petit bar où fut fondée le 28 juillet 1957 l’Internationale Situationniste :
- Vous pouvez appeler votre planète comme vous voulez, Pachamama ou autre. J’ai choisi la lettre T pour TERRA, la Terre. Quel autre but pouvons-nous avoir que de protéger les conditions évolutives de notre environnement, nous humains qui déréglons notre climat et multiplions les pollutions ? Affirmons donc d’abord notre attachement premier qui conditionne tout : notre NATRIE TERRISTE. A partir de cela, pensons comment vivre dans notre environnement direct et comment les humains doivent se comporter sur la planète. Oui T TIME, un temps pour s’occuper de l’essentiel ici et partout.
- Nous subissons des comportements erratiques de retardeurs criminels qui s’occupent d’intérêts à court terme de pouvoir et d’argent. Qu’en avons-nous à faire ? Arrêtons de subir pour partir des conditions de vie générales et de la diversité des solutions individuelles. Oui T TIME, un temps pour s’occuper de l’essentiel ici et partout.
- Rendons-nous compte que nous nous organisons en pays et en entreprises multinationales. Est-ce cohérent que seul le commerce traverse les frontières et que les nations continuent à s’entretuer ? Il est temps de penser du local au terrestre. Nous vivons de fait de façon stratifiée sans que nos organisations le soient dans un fédéralisme planétaire entre local-régional-national-continental-terrestre. Oui T TIME, un temps pour s’occuper de l’essentiel ici et partout.
- Arrêtons l’assignation identitaire en enfermant chacune et chacun dans des stéréotypes. La vraie richesse des humains est leur diversité individuelle. Nous vivons des identités imbriquées dans des aspirations cumulées par-delà les questions de sexes, de classes sociales, de croyances, de nationalités, de goûts, d’apparences… La guerre des sexes, la guerre des classes, la guerre des croyances, la guerre du fric, la guerre de la « beauté », ne font que des esclaves de ces guerres quand chacune et chacun gagne à la curiosité, l’expérimentation et la solidarité. Être individuel dans son environnement, ce n’est pas être individualiste se servant de son environnement, mais une personne qui comprend les gains multiplicateurs et VITAUX de l’échange. Oui T TIME, un temps pour s’occuper de l’essentiel ici et partout.
- Arrêtons de penser un Progrès qui est l’imposition d’une façon de penser et de se comporter souvent pour des raisons commerciales. L’épanouissement individuel est conditionné par les conditions environnementales (d’où une solidarité planétaire des humains indispensable) et par le lien aux autres dans notre vision directe. Il est temps donc d’arrêter d’imposer un technologisme idéologique pour défendre un tri rétro-futuro évolutif: choisir ce qu’on veut garder ou rétablir et là où on veut innover. Oui T TIME, un temps pour s’occuper de l’essentiel ici et partout.
- Nous ne réparerons pas les erreurs et les crimes de l’Histoire quand nous sommes incapables de nous occuper des guerres impériales actuelles et des autodestructions environnementales. Donc adoptons une vraie philosophie de la relativité dans une conscience historique. Nous avons besoin d’Histoire quand nous nous déchirons sur des guerres de mémoires absolues, excluantes. Les donneurs de leçons rétrospectifs sont insupportables, d’autant que les mêmes construisent les erreurs de maintenant et l’impensé de demain. Regardons nos situations aujourd’hui et leurs conséquences demain. Pensons nos organisations et la relativité de nos situations. Oui T TIME, un temps pour s’occuper de l’essentiel ici et partout.
- Les humains doivent parler un langage commun, celui critique, évolutif et expérimental des sciences. Sinon nous vivons dans les guerres de croyances et d’idéologies ou d’intérêts. Voilà pourquoi les fédérations de scientifiques comme le GIEC sont indispensables. Elles devraient se développer en GIEP pour les pollutions ou s’adjoindre des labels fédérés pour défendre des systèmes éducatifs pluralistes (EDUCRITIC) et des médias voulant apporter des informations diverses (PLURI). Oui T TIME, un temps pour s’occuper de l’essentiel ici et partout.
- Nous sommes passées et passés (pour schématiser) de sociétés migrantes à des sociétés pyramidales. Aujourd’hui, les dystopies à l’œuvre brouillent les modèles avec un technicisme normalisant, le KONTROL de type orwellien censé imposer le BIEN et le PROGRES partout sur la planète alors que les insatisfactions sont partout et qu’en plus des sociétés qui réussissent dans leur écosystème à une forme d’harmonie environnementale et sociale sont détruites dans des crimes écologiques. Ce KONTROL modélisant et normatif abolit aussi très dangereusement la différence entre vie privée et vie publique. L’autre dystopie est celle du KAOS, du sauve-qui-peut des retardeurs criminels qui se foutent des conséquences de leurs actes, qui intègrent les catastrophes en marchant sur les autres : une planète éclatée, des pensées confetti, des solutions à courte vue égoïstes sans se rendre compte que l’ici dépend de l’ailleurs. Oui T TIME, un temps pour s’occuper de l’essentiel ici et partout.
- Après le temps du papier lancé en Europe et Amérique du Nord au milieu du XIXe siècle et qui s’est répandu sur tous les continents, la Première Guerre mondiale a favorisé le temps de la projection (cinéma) puis l’après Deuxième Guerre mondiale le spectacle à domicile : la télévision. Aujourd’hui, nous vivons le temps du cumul avec les sociétés des spectateurs/trices – actrices/teurs. Chacun et chacun réagit plus par ses visions à distances que par sa vision directe, au point qu’une inexistence médiatique est une INEXISTENCE matérielle. L’obsolescence programmée dans la confusion des émissions et des propagandes et publicités détournent des réalités essentielles, celles de nos vies ici et de la situation des humains sur leur planète. Un tri rétro-futuro doit permettre de choisir et des dévirtualisations sélectives : DEVIRT. Oui T TIME, un temps pour s’occuper de l’essentiel ici et partout.
- Comment propager ces idées ? Comment s’organiser ? Faire gagner les principes et les idées est difficile quand on refuse l’enfermement des idéologies, la coercition des organisations de masse, quand on veut permettre la diversité des façons de vivre dans un souci commun de préservation de l’environnement terrestre ? Une Internationale Terriste ? Les médias traditionnels ou les réseaux sociaux fonctionnent de façon très déséquilibrée où ce ne sont pas les idées qui comptent mais la façon de les vendre dans un système où des milliards d’émissions d’infos s’émettent à chaque instant tandis que 10 news circulent massivement jusqu’à être remplacées. NEWS MARKET. Cette vente des nouvelles de plus induit la déformation médiatique où la vente des news oblige à un emballage qui souvent oriente la compréhension vers le scandale, les catastrophes. Il n’est jamais temps de partir de l’essentiel, LES VIES DES HUMAINS SUR TERRA, la planète Terre, pour organiser les agissements humains avec l’aide partagée des connaissances scientifiques comparées. Oui T TIME, un temps pour s’occuper de l’essentiel ici et partout.
- Pour toutes ces raisons, il faut multiplier les médias-relais, les médias intermédiaires pour faire circuler les priorités T TIME, pour faire remonter les informations, pour penser ici, aujourd’hui et ses conséquences sur demain. Les humains, entre KONTROL et KAOS, doivent s’organiser autrement. Il n’y a plus à attendre : rassemblons dans le refus des retardeurs criminels qui polluent tout (même l’espace), détruisent les cultures et les humains. Des économies diversifiées, la recherche de l’éthique et de l’impact environnemental et humain, voilà les grands buts collectifs à venir pour l’intérêt de chacune et chacun. Pas pour l’accumulation d’un argent virtuel qui n’a aucun sens hormis ce qu’il permet : renversons le raisonnement en choisissant les buts évolutifs et tirons-en les conséquences pratiques. De toute façon, nous vivons et vivrons dans la relativité de nos situations, la volonté de nos choix et la nécessité de peser sur les devenirs ici et sur la planète. Oui T TIME, un temps pour s’occuper de l’essentiel ici et partout.
VITE !
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Vue des gorges de la Maronne depuis les Chabannes à Hautefage en Xaintrie (19400). Ces collines boisées étaient au XIXe siècle des lieux d’élevage parsemés de bergeries. Le changement climatique modifie désormais les essences d’arbres (cette image a servi pour les « Escapades légères » en juillet 2020)
Voilà une peinture sur papier marouflé sur toile de Michel Granger créée en 2012 pour le Mois de la Photo à Paris. Né à Roanne, il fait les Beaux-Arts à Lyon et publie son premier dessin dans Pilote en 1972 (il publiera dans le New York Times, Der Spiegel, L’Express, Le Point, Le Nouvel Observateur…). Il invente beaucoup d’images célèbres pour les pochettes de disque de Jean-Michel Jarre (Oxygène en 1976 et Equinoxe en 1978), pour la télévision (journal de TF1 en 1975 jusqu’à 1985), cartes postales, timbres ou affiches du festival de Cannes. Cet artiste compose depuis les années 1970 des images qui mettent en jeu la planète touchant à tous les domaines, écologie bien sûr, féminisme, handicaps, rapport critique aux images et aux médias. Il réalise des happenings à partir de 1989 en Pologne ou à Berlin avec des traces de chenilles de char qui broient de la couleur en hommage à Wang Weilin sur la place Tienanmen à Pékin. Il est exposé au Japon (Tokyo, Kobé ou Osaka) et le MOMA de New York conserve des affiches de lui. Nuage Vert est très heureux pour cette donation d’une peinture originale avec la totalité de ses affiches et estampes (plus de 200 pièces) et cartes postales et livres, c’est-à-dire ses multiples, formant un fonds référent sur cet artiste. Granger joint dans son oeuvre les deux axes de Nuage Vert : questions environnementales et décryptages des images (pour Reporters sans frontières ou Amnesty International, par exemple). Il participe de plus à ces figures du pacifisme développées depuis le début du XXe siècle et qui ont été mises en valeur dans la grande exposition historique sur le pacifisme
Dora Maar (Henriette Theodora Markovitch) est une artiste singulière. Elle est trop associée à « la femme qui pleure » de Picasso, alors qu’elle rencontre Cartier-Bresson chez André Lhote dans les années 1920 ou Brassaï, fait des reportages à Londres ou Barcelone, se lie avec Louis Chavance et le groupe Octobre des frères Prévert dans les années 1930 (le film L’Affaire est dans le sac en 1932) puis Georges Bataille. Elle croise Picasso en 1936, ils se lient et elle est l’autrice des photos devenues célèbres des différentes étapes en 1937 du tableau finalement dénommé Guernica. Leur relation est difficile, Picasso continuant sa vie avec Marie-Thérèse Walter. Ils se séparent en 1943. Après une période de dépression dont Jacques Lacan la soigne, elle entame une période de réclusion entre la maison de Ménerbes (Vaucluse) achetée par Picasso et l’appartement du 6 rue de Savoie (Paris 6e). Elle décède à Paris seule et oubliée en 1997. En 1998, la vente de ses oeuvres révèle qu’elle a créé toutes ces années, au-delà des photos (Portrait d’Ubu en 1936) pour lesquelles elle s’était fait connaître avant-guerre : une forme de discrimination commerciale insiste alors sur ce qui a rapport avec Picasso (fait par lui ou dans son style ou portraits de lui) et met en valeur les photographies au détriment de son oeuvre picturale (dessins nombreux dispersés par lots sans inventaire et peintures). L’exposition du Centre Pompidou en 2019 amorce avec son catalogue une reconsidération et des regrets : Dora Maar est une expérimentatrice qui varie les styles et les procédés, au-delà de ce qui ressemble à un post-cubisme picassien. Voilà une pièce précieuse dans les collections de Nuage Vert : un dessin signé à l’encre de Chine de Dora Maar [L’arbre vorace] avec le cachet de la vente de l’atelier en 1998. C’est le témoignage d’une artiste indépendante et une évocation sylvestre originale liée au surréalisme (Nuage Vert conserve le fonds photographique autour d’André Breton d’Alain Joubert et Saint-Cirq-Lapopie dans le Lot avec des tracts et documents surréalistes ou des oeuvres comme celles de Guy Bodson ou Michel Dintrich) qui est complétée par un petit fonds documentaire sur l’artiste et le témoignage de Laurent Gervereau qui a échangé avec elle en 1995 lors de la préparation de son livre Guernica. Autopsie d’un chef-d’oeuvre

Zaho de Sagazan sort La Symphonie des Eclairs en mars 2023. Voici son poster (il est signé) en 2024 dans les collections de Nuage Vert, petit clin d’oeil aux nuages de son refrain :
Voici une pièce unique (acquise le 2 décembre 2022 et restaurée comme l’autre projet par l’atelier Brigitte Bussière). Il s’agit d’un projet d’affiche (à la gouache sur papier) pour le Secours national en 1940 lors de l’exode. Elle est non finalisée (« avant la lettre », c’est-à-dire avant d’intégrer typographiquement un slogan et les références de l’affiche). Sur un thème historique et malheureusement universel et intemporel (les populations réfugiées), elle a été réalisée à Marseille et provient d’un fonds d’imprimeur. Nuage Vert pratique ainsi la veille documentaire, sauvant des collections de l’histoire locale, mais aussi se souciant des questions qui occupent la vie quotidienne de nos concitoyennes et concitoyens. C’est le propre d’un musée-forum. Pendant le confinement lié au COVID, a été ainsi réalisé la première expo avec un livre sur CA RESSEMBLE A QUOI UN VIRUS ?. A l’heure des restrictions et pénuries en 2022-23 suivant la guerre en Ukraine, les rappels de la dernière guerre mondiale servent à une réflexion historique (Nuage Vert garde par exemple une revue de 1943 sur les coupures d’électricité ou des coupons d’essence). Concernant la gouache reproduite ici, des recherches ont permis d’établir qu’elle vient des archives de l’agence de publicité Eclair à Marseille. L’image nous dit que le père est mobilisé pour combattre et que la famille, mère et fille en tête, s’est échappée de Paris par peur des bombardements et arrestations et privations. Ce sont des populations réfugiées. Ci-dessous, un autre document concernant les rationnements : des tickets de pain datant de 1949 montrant que les pénuries continuent largement après-guerre. Tout cela est expliqué (des « objets qui parlent ») pour des publics aux âges et connaissances différentes avec des ateliers pour les établissements scolaires, les institutions pour handicapés (Nuage Vert est très engagé depuis l’origine sur ce sujet) et les EPHAD. Notons enfin que toutes ces pièces originales, oeuvres et documents, sont conservés en se souciant d’avoir les droits de les reproduire, ce qui permet des développements en ligne ou des projections immersives (facilitant des projets de mises en scène spectaculaires parallèlement à la vue des pièces originales)
Les tickets de rationnement du pain pour la dernière année 1949, montrant les pénuries bien après la fin de la guerre
Image pédagogique chinoise des années 1960-70 pour expliquer la structure des nuages et la formation des précipitations. Nuage Vert travaille avec l’artiste Serge Kantorowicz pour réaliser une exposition sur les nuages, thème à la fois esthétique, poétique et lié à la question du climat
Un des plus grands cinéastes internationaux, René Clair, dont le film A nous la liberté en 1931 inspire Les Temps modernes de Charlie Chaplin en 1936, vient tourner en juillet-août 1939 à Argentat le film Air pur. Il continue là son travail de contestation du travail mécanisé, des villes polluées synonymes d’aliénation pour défendre une émancipation (pour les jeunes dans Air pur) par un contact avec la nature. La mobilisation du 1er septembre 1939 interrompt le tournage et le film ne sera jamais achevé. Voici le magazine Pour vous du 2 août 1939 avec une double page sur ce film mythique disparu. René Clair logeait à l’hôtel Le Bordeaux d’Argentat et tournait notamment à Roche-de-Vic. Nuage Vert conserve ce magazine et un fonds autour de René Clair –dont un manuscrit original sur le compositeur Maurice Jaubert– et de ces mouvements pré-écologistes d’avant-guerre.
Voilà un autre exemple des collections plurisémiques (bref, qui servent à illustrer des sujets variés). Il s’agit de l’affiche originale du premier film de Charles Trenet en 1938. C’est un film musical où il vient sauver un pensionnat de jeunes filles dans un château à la campagne. Trenet démarre sa carrière personnelle entre 1936 et 1938 avec des succès poétiques « swing » qui accompagnent le Front populaire. Ce film est aussi une ode à la nature comme le film Air Pur tourné à Argentat l’année suivante (il figure avec La Route enchantée sorti la même année dans le livre sur le naturisme pour évoquer le contexte des congés payés et l’émergence des loisirs avec un rapport différent aux corps et à la campagne). Trenet sera enfin un des artistes qui assumera son homosexualité (après avoir subi boycotts et répressions)
Annonce de la mort de Benjamin Franklin par un discours de Mirabeau à l’Assemblée Nationale dans le Journal de Paris le 12 juin 1790 (original d’époque dans les collections de Nuage Vert). Benjamin Franklin, acteur de l’Indépendance des Etats-Unis, naturaliste, anti-esclavagiste, fondateur de la première bibliothèque municipale (les savoirs pour toutes et tous), a été notamment l’initiateur du paratonnerre


un petit clin d’oeil à la culturodiversité à travers cette estampe offerte à Nuage Vert par l’artiste islandais Erro, qui a par ailleurs créé spécialement une toile de 5,50 mètres sur le pays d’Argentat-sur-Dordogne donnée à Nuage Vert en 2019
Les trois bannières mobiles Air-Terre-Eau réalisées par Speedy Graphito pour Nuage Vert et présentées en intérieur ou en extérieur lors des séances publiques d’initiation à l’environnement (Rencontres de la Bioculture). Ces peintures originales peuvent être montrées sous forme de triptyque ou séparément, sorties et promenées (sans le trépied qui se retire) et placées dans la nature.
Autoportrait original à la plume dessiné en 1931 par le clown Grock. Nuage Vert publie en 2024 Etes-vous idiots ?, en partenariat avec la Maison John et Eugénie Bost à La Force en Dordogne. Après Voir / ne pas voir les handicaps avec la Ligue de l’Enseignement (autour du partenariat decryptimages.net), voici une autre manière d’interroger la « normalité ». Des collections sont en effet rassemblées montrant la construction au XIXe siècle de la notion d’idiotie (Esquirol et Séguin avec les premières publications originales) et puis toutes les acceptions insultantes typiques du XXe siècle (idiots, imbéciles, bêtes, débiles, abrutis, cons…). Beaucoup de documents rares, comme une édition sous forme de feuilleton en décembre 1880, juste après la mort en mai de Gustave Flaubert, du roman inachevé Bouvard et Pécuchet (il voulait le sous-titrer Encyclopédie de la bêtise humaine). Et puis aussi le burlesque au cinéma, avec d’abord les Français avant 1914 Max Linder, Onésime, Prince Rigadin, puis à Hollywood Chaplin, Keaton, Langdon, Laurel et Hardy… sont interrogés comme satire de la bêtise, de la naïveté ou des anti-héros, dont certains –tel le clochard Charlot– dynamitent les règles sociales et deviennent des formes de super-héros portant la revanche des relégués à la marge, des anormaux ou asociaux. Grock, plus célèbre « auguste » au cirque de l’entre-deux-guerres, s’inscrit dans ce parcours. Le livre publié à cette occasion par Nuage Vert Etes-vous idiots ? se termine avec un t-shirt créé par Mister Local-Global : NOUS SOMMES IDIOTS ! (évoquant les actions des humains, particulièrement l’absurdité suicidaire consistant à détruire son propre environnement)
Dessins de Gg créés pour l’exposition ARBRES ET PLANTIGRADES. Les arbres poussent, les humains aussi qui a permis en 2019 le don d’un texte manuscrit de Pierre Bergounioux sur les arbres en Corrèze, le don aussi des photos d’arbres de Jean-Claude Bouyat et le partenariat de Marc Deconchat de l’INRAE Toulouse (Directeur de recherches « Ecologie des paysages agri-forestiers »). En 2023, autour du thème LA VIE VEGETALE, de nombreuses manifestations vont valoriser à la fois des créations et les apports scientifiques