
Portrait de Josette Clotis, peinture par Jacques Cauda
IL ETAIT TEMPS !
NUAGE VERT REND ENFIN HOMMAGE A JOSETTE CLOTIS
LE 12 NOVEMBRE 2025
Femmes de lettres (romancière et journaliste), Josette Clotis a connu une fin tragique en 1944 à Saint-Chamant en Corrèze, tombant du train et ayant les jambes coupées alors qu’elle raccompagnait sa mère. Nuage Vert (nuage-vert.com) a décidé de lui rendre enfin hommage le 12 novembre, jour de sa disparition. Nuage Vert organise en effet une exposition « La Corrèze, refuge littéraire » qui fait figurer Clotis et Malraux, Colette, le résistant Armand Gatti ou le déporté surréaliste Jehan Mayoux arrivé à Ussel après-guerre.
André Malraux et Josette Clotis viennent fin 1942 à Saint-Chamant avec leur fils Gauthier, dans ce village jouxtant Argentat où Emmanuel Berl et Mireille étaient cachés par des Justes. Josette Clotis y donne naissance en 1943 à leur second fils Vincent. Dans cette vie supprimée si brutalement, Saint-Chamant est donc un lieu très important. Le peintre Jacques Cauda crée un portait de la romancière à cette occasion, quand Nuage Vert présente des écrits (dont une dédicace rare).
NOUS NOUS RETROUVONS le 12 novembre à Nuage Vert pour un hommage à l’autrice, en partenariat avec les Amitiés Internationales André Malraux (AIAM) :
– 10h à Nuage Vert (jardin public d’Argentat-sur-Dordogne) dans l’exposition « La Corrèze, refuge littéraire » récit pour la famille Clotis de Claudine Puigdemont-Bonafos sur « Josette Clotis, journaliste et romancière »
– 11h30 à Saint-Chamant sur les lieux (ceux de l’ancienne gare, actuelle salle communale) où Josette Clotis a eu son accident mortel conduisant à son décès le 12 novembre 1944, texte de Raoul Jennar sur Josette Clotis lu par Pierre Coureux, Président des Amitiés Internationales André Malraux (AIAM)
Il s’agit du premier hommage sur le territoire corrézien à une créatrice talentueuse trop tôt et dramatiquement disparue

Dédicace par Josette Clotis de son roman en 1932 Le Temps Vert à Chabannas, trésorier du journal Marianne où elle était journaliste. Ce journal est dirigé de 1932 à 1937 par Emmanuel Berl (qui se réfugie pendant la guerre à Argentat)

Josette Clotis dessinée par Major dans le journal Marianne d’Emmanuel Berl le 7 juin 1933 –première année de parution– parmi les collaboratrices et collaborateurs comme Colette, Simenon, Saint-Exupéry, Marcel Aymé, Tristan Bernard ou Pierre Bost…


























